Page:Gide - Philoctète, 1899.djvu/95

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Ce traité n’est peut-être pas quelque chose de bien nécessaire. Quelques mythes d’abord suffisaient. Puis on a voulu expliquer ; orgueil de prêtre qui veut révéler les mystères, afin de se faire adorer, – ou bien vivace sympathie, et cet amour apostolique, qui fait que l’on dévoile et qu’on profane en les montrant, les plus secrets trésors du temple, parce qu’on souffre d’admirer seul et qu’on voudrait que d’autres adorent.