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Page:Gilbert-Lecomte - Les Pressentiments d’une métamorphose de l’esprit humain, paru dans Comœdia, 11 juillet 1942.djvu/16

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qu’un grand pressentiment. Pour être objectif, il faut reconnaître qu’il lui a manqué le sens des réalisations, de l’achèvement. Il est un merveilleux terrain de projets, d’ébauches. Ses poètes, beaucoup morts très jeunes, n’ont la plupart du temps écrit que des fragments, des mélanges, pour reprendre les mots de Frédéric Schlegel sur les notes de Novalis : « des atômes de pensées ».