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Comme le cerf qui brame, comme la colombe qui murmure, il est un cri du cœur qui aime, don unique en sa sincérité, qu’il s’adresse à la femme, à la nature ou à la divinité inaccessible.

Et c’est cette voix, ce cri d’amour vers l’objet aimé, le vocatif par excellence qui est à l’origine de toute la poésie d’amour.




Les grands poètes romantiques allemands furent en même temps des métaphysiciens parce que la cime du lyrisme