Page:Gilbert - Le Jubilé, suivie de deux autres ouvrages, 1776.djvu/8

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


Ciel ! quel vaste concours ! aggrandissez-vous, Temples !
Peuples, prosternez-vous ! Soleil, qui les contemples,
Éclairas-tu jamais des spectacles plus saints ?
Torrens des airs, craignez d’interrompre ces fêtes !
Taisez-vous, Foudres & Tempêtes !
Jours de paix, levez-vous toujours clairs & sereins.




Tu peux enfin cesser tes plaintes maternelles,
Sion ! quitte ce deuil ; vois tes enfans rebelles
Dans ces temps de pardon, revôler dans tes bras.
Tout marche, tout fléchit sous ta Loi fortunée ;
Et l’Impiété détrônée
Cherche où fut son empire & ne le trouve pas.