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Le Poète malheureux.

Ô Rives de la Saône où ma faible paupière
À la clarté des cieux commença de s’ouvrir,
Lieux où l’on ſait au moins reſpecter l’innocence,
Vous ne me verrez plus ! Mon dernier jour s’avance,
Mes yeux ſe fermeront ſous un ciel inhumain.
Amis !.. vous me fuyez ?.. cruels ! je vous implore,
Rendez-moi ces pinceaux échappés de ma main....
Je meurs.... ce que je ſens, je veux le peindre encore.



FIN.