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Page:Gilbert - Le Roman en France pendant le XIXe siècle, 1897.djvu/413

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LES GENRES SPÉCIAUX

Gérard, les romans roumains de Carmen Sylva, laNellyMac Edwards du B°" de Woelmont, V Américaine Aq S. Clarelîe, Pour’un Faux de M. Wodzinski, les Contes Juifs de Sacher Masoch, la Dame de Vennui de M. Ernest Tissot, les Ames blanches (mœurs suisses) de M.Willîam Ritter, les Fleurs de Jade de M » « Paschkoff, les romans de M. Stanislas Rzewuski, de M™’Poradowska, les Cœurs russes de M. de Vogue, les Amours anglais de M. A. Filon, les Contes roumains de MM. Bachelin et Brun etc., ne font qu’accentuer le mouvement.

Une mention toute spéciale est due au curieux roman de H, K{ier, JEgyptiaque dont Faction « galope » à travers toute l’Europe etdans le monde très spécial qui ne se meut qu’aux accords de la musique Wagnérienne.

Deux écrivains belges ont chanté la grande métropole commerciale, Anvers ; Tun, M. Georges Eekhoud, dans sa puissante Nouvelle Carthage ; l’autre, M. Louis Van Keymeulen, conteur délicat au chal^me émotionnel, mais non exempt d’ironie, en a décrit dans la Maison Smits, les aspects intimes et familiaux.

Cette œuvre n’est point, d’ailleurs, la plus remarquable de M. Van Keymeulen : il faut citer encore la Fortune d’Otto Greiffer, Ardy Marks le Dompteur, le Mariage du Baron, études spirituelles, simples et savoureuses qui ont répandu à l’étranger le nom de leur auteur.

Certains de nos romanciers, sans avoir l’esprit aussi pénétré d’exotisme (Jue M. Pierre Loti, se sont cependant bien assimilé les « états d’âmes » des contrées qu’ils ont étudiées et décrites dans leurs œuvres. Ils sont arrivés ainsi