Page:Gilkin - La Nuit, 1897.djvu/23

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Et de vos dents de lys, ivres de cruauté,
Où la lune affligée a figé sa clarté,
Et de vos ongles fous, fleuris de jeunes roses,
Déchirez savamment, avec d’exquises pauses
Pleines de doux regrets, pleines de chers baisers,
Mes muscles et mes nerfs toujours inapaisés,
Jusqu’au jour, ô Madone, où vos lèvres trop gaies
Presseront vainement les lèvres de mes plaies.