Page:Gill - Le Cap Éternité, 1919.djvu/150

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Réveille longuement notre écho monotone
Aux accords variés de la chanson bretonne ;
Et quand, malgré les cœurs qui te veulent ici,
Tu reverras Port Blanc, si le marin sans crainte,
Le pauvre paysan ou la fileuse sainte
T’interrogent sur nous, répète-leur ceci :

Chevaliers défenseurs des causes éternelles,
Nous sommes, comme vous, obstinés et fidèles ;
Le drapeau de Montcalm, un jour, nous dit adieu,
Mais nous restons Français, en dépit des conquêtes,
Ô Bretons ! qui, malgré le siècle et ses tempêtes,
Aimez encor le Ciel et croyez au bon Dieu !