et surmontée d’une chapelle à fronton, regarde l’espace du haut des collines.
Elle a des prétentions au monument et se carre, muette et farouche, enceinte d’un fossé. Des corbeaux y voltigent sur les toits plats à l’italienne. Ils attendent les cadavres.
De là-haut, la vue est vaste et magnifique. C’est la vallée où viennent confluer la Seine et la Marne. L’été, c’est un poudroiement d’or, un fourmillement de verdure admirable en toute cette étendue ; l’hiver, c’est une solitude nue, froide et mélancolique. J’arrivais en automne : j’eus des aurores pourprées, lilas, et des couchants d’or tout mon soûl. Mais les grilles se croisent partout, et l’on voit la nature comme un poisson, à travers les mailles d’un filet.
L’établissement de Charenton se compose