Page:Gill - Vingt années de Paris, 1883.djvu/228

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

mont, le plus distingué des musiciens gentilshommes.

La maison marche à la cloche ; à chaque instant on entend une sonnerie, qui indique telle ou telle fonction de la journée.

Tout le monde sort dans la cour, quelque temps qu’il fasse, pendant qu’on prépare les tables.

Un autre coup de cloche rappelle à table les pensionnaires.

Deux repas par jour, le café au lait ou le chocolat le matin.

On se lève à cinq heures et demie. La cloche éternelle se met en branle ; un vieux embouche un clairon et y souffle un simulacre de diane. Les portes s’ouvrent avec un grand fracas de clés. Chaque détenu ramasse ses hardes, jetées dans le couloir la veille, et s’habille.