trouvable et dont je regrette fort qu’on n’ait point fait de nouvelles éditions.
Les favorisés qui en possèdent un exemplaire savent de quelle manière exquise et pénétrante cet orageux Vallès entend et fait entendre la chanson des bois, des champs, Mai, la Lessive, la Rue de province, les grands peupliers droits à l’entrée de son village !…
J’avais dévoré le livre ; je rencontrai l’auteur : son aspect, rébarbatif à d’autres, réapparaissait absolument joyeux et séduisant.
Je me sentis invinciblement poussé vers lui, comme je l’avais été, quelques jours auparavant, vers Alphonse Daudet, quand celui-ci m’était apparu au café de Bobino, jeune, radieux, tout poudré de la farine parfumée de son Moulin.
Impressions lointaines qui me sont restées fidèles. Ces deux artistes, ces deux hommes,