d’exil. Sa tête est blanche. Toujours vigoureux et vert, son robuste talent inscrit, parfois, dans nos journaux, sa marque léonine. Faut-il révéler le secret de Polichinelle, dire que c’est lui-même qui signe Jacques Vingtras ?
Il vit de plus en plus seul, regardant les autres, tour à tour, reprendre le chemin de la Patrie. À Londres, le plus souvent ; par échappées, à Bruxelles, qui lui rappelle mieux Paris, il reçoit la visite d’une amie qui, aux jours d’effroyable danger, l’a suivi partout, l’exhortant, le conjurant de vivre, voulant le sauvegarder ; — mais je m’arrête, craignant d’effleurer la délicatesse d’une modestie héroïque, de manquer, par la moindre indiscrétion, au profond respect que j’éprouve devant cette noble figure du dévouement.
Quant aux capacités politiques de Vallès,