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Éblouissant, vêtu des plus riches parures,
Il vint avec le jour ;
Sur ses pas, les rayons neigeaient et les verdures
Frémissaient alentour.
Son souffle est un parfum ; l’anémone et la rose
Jaillissent des gazons
Où son pied adorable et délicat se pose
Avec ceux des Saisons.
Regarde ! Près de lui, dans de larges corbeilles,
Éphémères jardins,
Fleurissent le fenouil, le thym cher aux abeilles
Et les tendres lupins.
Au-dessus de sa tête, éployant leur feuillage,
La viorne et l’anis
Mêlent, en frissonnant, leur fraternel ombrage,
Tendrement réunis.
La fontaine d’argent sous les lauriers s’épanche,
Tandis que dans leurs vols
Des Éros enfantins glissent de branche en branche
Comme des rossignols.