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Page:Gille - La Cithare.djvu/93

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LE PRINTEMPS


 
Le printemps a paré la forêt et les champs.
Dans l’air splendide et pur retentissent les chants ;
L’azur du ciel rayonne et de tièdes haleines
Effleurent doucement les vallons et les plaines.
Les troupeaux vigoureux errent parmi les prés.
Sur le thym odorant, sur les pavots pourprés
L’harmonieux grillon s’abreuve de rosée.
L’horizon s’illumine, et la mer apaisée,
Où se croise le vol léger des alcyons,
Sourit, pleine de fleurs et pleine de rayons.