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Page:Gingras - Les Guérêts en fleurs, poèmes du terroir, 1925.djvu/142

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LES GUÉRÊTS EN FLEURS


J’entends pleurer le vieux clocher,
Le clocher de mon humble église
Dont la plainte vient s’épancher
Et dans mon âme se précise.
Du glas disant le râle affreux,
Il gémit, même s’éternise
À conter sa douleur aux cieux,
Le clocher de mon humble église.

ENVOI

Prince, quand viendra vous chercher
La mort qui rôde et fraternise,
Tournez vos yeux vers le clocher,
Le clocher de mon humble église !