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ÉTUDES
SUR
LA POÉSIE GRECQUE




ÉPICHARME



Un des regrets qu’expriment le plus souvent les amis des lettres grecques, c’est que nous n’ayons plus les comédies de Ménandre. On ne peut dire cependant qu’elles nous soient complètement inconnues : le demi-Ménandre latin, Térence, nous donne au moins le reflet de ces qualités aimables et délicates dont nous voudrions voir dans l’original athénien la brillante et vive floraison. Il y a dans le même genre une perte plus complète et presque aussi regrettable, c’est celle des comédies d’Épicharme. Ici, au lieu d’imitations qui sont elles-mêmes des chefs-d’œuvre,

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