Page:Girard - La Nouvelle-Calédonie, paru dans Le Monde illustré, 25 avril 1857.djvu/5

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de troupes pour pénétrer dans l’intérieur, et les forces qui sont dans l’île en ce moment ne dépassent pas cent quarante soldats, auxquels peuvent se réunir les deux ou trois cent hommes embarqués à bord de la frégate en station. Cependant quelque chose doit être et sera tenté, sans doute, avec succès, grâce à l’assistance que les naturels eux-mêmes offrent à l’autorité française. Au besoin, on se procurera des forces à Taïti. »

Quant à la véritable cause de ce massacre, elle n’est pas encore connue.

D’après une opinion généralement répandue, la Nouvelle-Calédonie, où déjà la France a commencé à fonder un établissement, serait, dans un avenir peu éloigné, le pays sur lequel on dirigerait les condamnés à la déportation. Le climat de la Nouvelle-Calédonie est plus favorable à la colonisation que celui de Cayenne.

F. G.