Aller au contenu

Page:Girard - Marie Calumet, 1904.djvu/107

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
95
MARIE CALUMET.

même curé, et s’il en est un qui y fût intéressé, c’était bien lui. De temps immémorial, en féaux sujets, les braves paroissiens de Saint-Ildefonse avaient versé, bon an mal an, dans les sacs de monsieur le curé, leur vingt-sixième minot de grain et s’en étaient retournés, chaque fois, heureux et contents, avec sa bénédiction.

Un matin, en servant le café d’orge de monsieur le curé, Marie Calumet s’ouvrit à lui de son projet de réforme. Contre son attente et ses espérances, le prêtre reçut assez froidement cette machination, faite cependant dans le but unique de mettre un peu d’ordre dans ses affaires.

Il avait peur ; plus tard, peut-être ; il y songerait ; il ne voulait pas mécon-