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MARIE CALUMET.

apprend que sur le déclin de leur carrière, ils se sont plu à noter tel ou tel jour pour avoir été le plus beau de tous.

Marie Calumet devait fort bien se les rappeler, sur son lit de mort, les trois plus beaux jours de sa vie : son entrée au presbytère, sa première entrevue avec l’évêque du diocèse… mais n’anticipons pas.

Marie Calumet allait donc enfin, après tant et tant d’années, toucher au bonheur si longtemps rêvé, bonheur qui couronnerait les désirs de son âme, qui étancherait la soif de son cœur. Enfin, elle verrait Monseigneur de près, elle frôlerait sa soutane, elle lui parlerait peut-être ! Viennent ensuite la mort et ses terreurs, que lui importerait à Marie Calumet ? Elle mourra avec calme et