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Page:Girard - Marie Calumet, 1904.djvu/19

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MARIE CALUMET.

sera bien plus simple et… plus respectueux.

Ouvrant la porte à demi, la nièce du curé fit quelques pas en avant. Elle s’arrêta, près de la table, dans toute sa beauté ensoleillée par les derniers rayons du soleil couchant. Le curé de Saint-Apollinaire, silencieux, immobile, était rivé à son siège par une adoration extatique.

Comme une pensionnaire prise en défaut et sermonnée par la mère supérieure, la belle enfant regardait pudiquement la pointe de ses souliers emprisonnant une mignonne paire de petons. Profitant de ce moment où ni l’un ni l’autre ne le regardaient, le curé Lefranc admira à la course ce pied fin, ce bas de jambe fluet qui laissait soupçonner un