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MARIE CALUMET.

minutes, ne fallait-il rien moins qu’il fût alléché par un appât irrésistible, et cet appât, le croirait-on, c’était l’amour.

Eh ! oui, l’amour s’était attaqué au cœur de Zéphirin, comme le ver qui ronge l’écorce d’un arbre et pénètre jusqu’à la sève.

De l’être complexe de cette Marie Calumet émanait un charme étrange : depuis un mois seulement qu’elle vivait au presbytère, deux rivaux étaient nés. Et quels rivaux, grand Dieu !

Si Homère eût connu Narcisse et Zéphirin et Marie Calumet, le ressentiment d’Achille et d’Agamemnon eut passé inaperçu, et l’Iliade n’eut jamais été écrite.

Zéphirin, il est vrai, n’était pas beau.