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Page:Girard - Marie Calumet, 1904.djvu/242

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MARIE CALUMET.

recracha, et commença :

— Mam… mam… mamzelle Marie…

Qu’ost-ce qui a ?

— J’aurais queq’chose à vous dire.

— Alors dépêche-toé, car je sens mes pataques qui brûlent.

— Mamzelle Marie, je… je…

Cependant Narcisse ne pouvait lâcher le mot. Et il était là, debout devant elle, baissant niaisement la tête, tenant d’une main le seau à demi rempli d’eau et de l’autre le torchon avec lequel il avait frictionné son amie.

Il suait à grosses gouttes.

Comme le mot ne venait pas, Marie Calumet, lassée d’attendre, se leva pour aller verser de l’eau dans son chaudron au fond duquel brûlaient les pommes de terre.