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Page:Girard - Marie Calumet, 1904.djvu/253

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MARIE CALUMET.

des bons vieux souvenirs d’autrefois, heureux jours trop vite écoulés, hélas ! À un certain moment, le curé de Lachine, qui raffolait de la poésie et des poètes, récita ces quatre vers de Lamartine :

Mais pourquoi m’entraîner vers ces scènes passées ?
Laissez le vent gémir et le flot murmurer ;
Revenez, revenez, ô mes tristes pensées ;
Je veux rêver et non pleurer.

— Si on allait faire un tour de canot, proposa le curé de Lachine en regardant naviguer les barques légères sur le lac Saint-Louis, entre les deux rives de Lachine et de Caughnawaga, la réserve indienne.