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Page:Girard - Marie Calumet, 1904.djvu/352

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MARIE CALUMET.

et attachant devant elle un tablier, se mit en frais de faire bouillir la soupe, une soupe aux pois engraissée de tranches de lard et assaisonnée de persil.

Mon cordon-bleu poussait la besogne, quoique son ballon gênât fort ses mouvements.

Le curé Flavel lui dit de se reposer un instant, qu’elle allait se fatiguer.

Sans s’arrêter, Marie Calumet tourna la tête pour lui répondre. Mal lui en prit. Elle ne vit pas une racine de noyer qui disparaissait sous l’herbe en serpentant.

Catastrophe : la pauvre fille butta, et s’étendit tout du long.

Alors se produisit cet accident bête dont la vendeuse du marchand de nouveautés n’avait pas prévenu sa cliente.