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Page:Girard - Marie Calumet, 1904.djvu/36

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MARIE CALUMET.

rianne est partie du presbytère, ça n’va plus ; tout est dans un désordre affreux. Ma nièce, je l’avoue, finira p’tet ben par devenir une bonne ménagère, mais pour le moment, c’est jeune, c’est espiègle, ça pas de tête. Comment veux-tu qu’avec une fille de c’calibre-là, je puisse tenir mon presbytère sur un bon pied. Faut croire que j’ai pas la main heureuse, puisque j’ai pas pu, jusqu’à présent, dénicher une ménagère qui fasse mon affaire.

— Ce n’est pas malin, tu t’y entends si peu dans les femmes. Attends donc… oui… c’est cela… j’en connais une… Ce serait l’article voulu.

— Pas une jeune, car l’Ordinaire ne voit pas d’un bon œil l’admission, dans nos maisons, de filles engagères à la