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MARIE CALUMET.

garnie de satin crême ; à gauche le marié, suffoquant dans la redingote étriquée que lui avait léguée, par testament, son père moins obèse que son héritier.

Celui-ci, transporté du coup au quinzième ciel, avait la tête à l’envers. Il riait, il avait envie de pleurer.

— Ah ! m’sieu le curé, disait-il, en se penchant vers lui, ah ! m’sieu le curé !…

Marie Calumet, elle, était plus calme. Elle baissait pudiquement les yeux. Ça ne lui revenait pas de se faire appeler madame Narcisse Boisvert. Elle n’était pas loin de croire qu’elle faisait un bête de rêve, et que, le lendemain, elle se réveillerait Marie Calumet comme par devant.