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Page:Girard - Marie Calumet, 1904.djvu/406

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MARIE CALUMET.

m’sieu le maire ! hurlèrent en chœur tous les convives.

— Eh ben ! pisqu’il le faut !

Il commença :

« Messieurs les curés, madame la mariée, monsieur le marié et toute la compagnie. »

Le forgeron continuant de manger, sa femme l’en prévint discrètement en le poussant du coude.

« Je ne m’attendais pas en cette circonstance solennelle de… de… de…

Le maire ne put poursuivre. Entre deux bégaiements, il blêmit, la sueur moita son front, un frisson soudain mordit son échine, une crampe atroce lui coupa le ventre en deux.