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MARIE CALUMET.

Et, dans le noir indécis de ce soir d’octobre, on vit une procession d’étranges fantômes prenant, en hâte, la forme de chiens de fusil, le long des clôtures, tout près de la laiterie, derrière l’écurie et dans le fond du fossé, où Narcisse avait roulé, un matin, dans sa lutte contre le taureau.

Courbées derrière un énorme chêne, deux des victimes de la vengeance du bedeau se lamentaient à voix basse.

— Ah ! Narcisse !…

— Quoi Marie ?

— Ah ! Ah ! oh ! j’sus… malade… j’sus ben malade…

Oh !…

— Pauv’ Marie !

Et Narcisse, tourmenté lui-même par