Page:Girard - Marie Calumet, 1904.djvu/67

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
55
MARIE CALUMET.


Mon cher ami,

Avec la lettre ci-incluse, je te présente Mlle Marie Calumet. C’est une bonne et brave fille, une ménagère qui n’a pas sa pareille. Elle n’a pas de vices et pourrait te fournir toutes les recommandations que tu désires, en commençant par la mienne.

Porte-toi bien,
J. Lefranc, Ptre. Curé.


— Vous êtes mademoiselle Marie Calumet ? demanda le curé Flavel, pour dire quelque chose.

— Oui, m’sieu le curé, pour vous servir.

— Faites comme si vous étiez chez vous. Entrez vous reposer en cassant une croûte sans cérémonie, car le voyage a dû vous creuser l’estomac. Et toi