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Page:Girard - Marie Calumet, 1904.djvu/83

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MARIE CALUMET.

— Vous m’ferez pas accreire que vous connaissez pas Marie Calumet, la nouvelle fille engagère de m’sieu le curé. À c’t’heure, toute la paroisse la connaît. C’est ça qu’est de l’étoffe. Ah ! m’sieu, si vous la voyiez, a vous en a un aplomb, et une corniche, et une culasse, et a vous fait une soupe aux pois !…

Narcisse termina par un reniflement des narines qui en disait plus long que le plus éloquent de tous les commentaires.

— Ah cré ! Narcisse, on dirait qu’t’es tombé en amour.

Comme un homme pris en faute, l’enthousiaste se hâta de se récrier, en rougissant jusqu’à la racine des cheveux.

— Batèche ! en v’là une raide, par exemple. Moé amoureux à quarante-