Sapristi ! qu’elle est charmante, je la croquerais !
Voici en deux mots, ma chère mademoiselle, car je ne voudrais pas abuser de votre extrême indulgence et de votre excessive bonté. Il n’y a que quelques instants, en passant devant votre demeure, un vrai nid, mademoiselle, où se cache la mère des amours, j’ai trouvé cette rivière en diamants. Précisément, comme je venais de la ramasser, je rencontre un de mes amis qui me déclara formellement qu’elle vous appartenait, pour vous l’avoir déjà vue. Naturellement, je n’ai fait qu’un pas et me voilà.
Très peinée, mon cher monsieur, mais elle ne m’appartient pas.
Mais on m’a assuré, mademoiselle, qu’elle vous appartenait.
Eh non !
Mais si.
Vous vous serez trompé, sans doute, mon cher monsieur Morin.