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À LA CONQUÊTE D’UN BAISER

SCÈNE XII
gabrielle, hector

hector

Qu’il est heureux d’avoir été l’élu pour vous offrir ces roses !

gabrielle

Je n’aurais jamais osé vous demander cette faveur,

(Avec ironie)

Vous auriez pu blesser, sur les épines, vos mains plus blanches et plus fines que celles d’une jeune châtelaine.

hector
(Regardant ses mains avec fatuité)

Vous avez raison, mademoiselle, votre prévoyance est incomparable.

gabrielle, (à part)

Idiot !

(Haut)

Faites-moi donc le plaisir de prendre un siège, monsieur.

hector

Merci, mademoiselle. Si vous saviez, mademoiselle, comme je tremble en étant assis seul en présence d’une beauté comme la vôtre !