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FIN D’UN CÉLIBATAIRE




A aston, en rentrant chez lui, allongea paresseusement sur un divan aux prétentions orientales, ses membres longs et secs comme des queues de billard.

La tête enfouie dans une hécatombe de coussins brodés d’excentriques chinoiseries, il chauffa béatement au soleil, qui inondait son boudoir, son ventre plat comme une écuelle de capucin. Un nonchalant lézard, accroché aux raboteuses et tièdes parois d’un mur n’eût pas ressenti de plus complet bien-être.

Avant de partir pour sa solitaire pérégrination dans le doux pays des rêves, ce qui lui arrivait pour le moins aussi fréquemment que les salamalecs du Musulman, Gaston se mit en devoir de rouler et de griller une cigarette.