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Page:Girard - Sisyphe, iambes, 1850.djvu/76

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Lorsque son char allait passer sur la patrie,
Vous vous jetâtes sous son char ;
Gloire à vous ! car aux jours où la France éperdue,
Surgit terrible, — jours derniers
Où de la Liberté l’on voile la statue, —
Vous la couvrîtes de lauriers.


***


Qu’au sein de nos remparts se dressent vos images,
Terrestres immortalités,
Qu’elles soient dans nos jours de crises et d’orages
Les palladiums de nos cités.
Devant ces marbres saints toute haine s’apaise,
Les partis joignent leurs drapeaux ;
À l’heure des dangers, comme dans la fournaise,
Bouillent, se fondent les métaux,