Page:Girardin - La Canne de M. de Balzac.djvu/66

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la perfide lettre, et le médecin exigeait impérieusement le plus grand repos ; il ne pouvait donc pas songer à reprendre ses travaux de fort longtemps.

Quelques jours après, Tancrède alla s’informer des nouvelles de M. Lennoix. Le portier répondit que M. Lennoix allait beaucoup mieux, et qu’il était sorti.

Tancréde aperçut à la fenêtre madame Lennoix, leurs yeux se rencontrèrent… il devina tout.

La conduite du fils lui fut expliquée par un seul regard de la mère.

— Malheur à moi ! s’écria Tancrède ; toujours des femmes !… et il s’éloigna furieux.

Et comme son désespoir était au comble, il prit le seul parti raisonnable dans sa position. Il alla passer la soirée à l’Opéra.