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LA DUCHESSINA

Au léger tintement des cloches argentines,
Le jardin du couvent ouvre ses rieurs ravies,
Et voici, dans un frais parfum de jeunes vies,
Le cortège captif des nobles Florentines.

Sous le pli machinal des prières latines
Leurs lèvres de treize ans ne sont guère asservies,
Et leurs âmes d’enfant bondissent, poursuivies
Par l’irritant désir des amours clandestines.