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Page:Giraudoux - Amphitryon 38, 33e édition.djvu/225

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ALCMÈNE, très bas — Oui, il va falloir nous quitter, cher Jupiter.

JUPITER. — Notre nuit commence, fertile pour le monde.

ALCMÈNE. — Notre jour finit, ce jour que je me prenais à aimer.

JUPITER. — Devant ces magnifiques et superbes Thébains…

ALCMÈNE. — Ces tristes sires, qui acclament ce qu’ils croient ma faute et insulteraient à ma vertu…

JUPITER. — Je t’embrasse, en bienvenue, pour la première fois.

ALCMÈNE. — Et moi pour la troisième, en adieu éternel.

Ils défilent devant la balustrade. Puis Alcmène conduit Jupiter jusqu’à la petite porte.

JUPITER. — Et maintenant ?

ALCMÈNE. — Et maintenant que la Légende est en règle, comme il convient aux dieux, réglons au-dessous d’elle l’Histoire