de chats, de rats qui ne connaissent pas le goût de la chair humaine. Il est bon de porter son visage national, non pas comme un masque à effrayer ceux qui n’ont pas le même teint et le même poil, mais comme l’ovale le mieux fait pour exposer le rire et le sourire. Il est bon, au lieu de reprendre l’échelle des assauts, de monter vers le sommeil par l’escabeau des déjeuners, des dîners, des soupers, de pouvoir entretenir en soi sans scrupule la tendre guerre civile des ressentiments, des affections, des rêves !… Dormez ! Quelle plus belle panoplie que vos corps sans armes et tout nus, étendus sur le dos, bras écartés, chargés uniquement de leur nombril… Jamais nuit n’a été plus claire, plus parfumée, plus sûre… Dormez.
Le Trompette. — Dormons.
Le guerrier gravit les derniers degrés et se rapproche.
Sosie, tirant un rouleau et lisant. —