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Le Guerrier. — Ton maître est prêt ?

Sosie. — Il est prêt. C’est ma maîtresse qui n’est pas tout à fait prête. Il est plus facile de revêtir l’uniforme de la guerre que celui de l’absence.

Le Guerrier. — Elle est de celles qui pleurent ?

Sosie. — De celles qui sourient. Mais les épouses guérissent plus facilement des larmes que d’un tel sourire. Les voilà…

Le Guerrier. — En route !

SCÈNE TROISIÈME

Alcmène. Amphitryon.

Alcmène. — Je t’aime, Amphitryon.

Amphitryon. — Je t’aime, Alcmène.

Alcmène. — C’est bien là le malheur ! Si nous avions chacun un tout petit