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FONTRANGES AU NIAGARA

seulement il était sensible. Pour la première fois depuis son départ, il se sentit enfin à l’aise, et s’approcha sans crainte du lit. C’était un moment d’accalmie, l’enfant était immobile Les mains croisées et les coudes larges de ceux qui se préparent à traverser une cohue épaisse, enfant obstiné qui allait bousculer tant d’ombres, à côté de cet homme mal réveillé et de cet homme tout droit, il semblait l’enfant, non qui meurt, mais qui s’obstine à

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