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Page:Giraudoux - Fontranges au Niagara.djvu/33

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FONTRANGES AU NIAGARA

venirs que pouvait éveiller en lui le petit corps souffrant, c’était plutôt ceux du gibier blessé et abattu, attendant le coup de grâce. Cette fois, en regardant ce charmant visage mordu par tous les chiens de la fièvre, c’était le chasseur qui ne comprenait pas très bien. Cette pitié, doublée de logique pratique, qui forçait Fontranges à épargner la chevrette pour réserver le coup au chevreuil, il était impossible que le chasseur d’enfants ne l’eût pas

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