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FONTRANGES AU NIAGARA

le devina tout de suite. Il se leva, chercha de l’eau, de l’eau pure. On ne baptisait à Fontranges qu’avec l’eau du Jourdain… Il fallait bien se contenter ici de l’eau du Niagara… Il ouvrit le robinet, approcha trois doigts du jet faisant refluer sur toutes les masses et les cascades de l’Érié la vertu lustrale, récita les prières, à la fois régisseur de Dieu et de l’enfant, évitant de commettre la faute de français que font tous les livres de messe. — Je crois en lui

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