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Page:Giraudoux - Fontranges au Niagara.djvu/61

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FONTRANGES AU NIAGARA

lune, il y eut tout à coup pour le spectateur suprême, une indication de rose ; c’était Fontranges qui rougissait, conscient soudain de sa loyauté, de son innocence. Devant les Pyramides, il avait ressenti, avec honte, sa générosité… Sa modestie se débattait devant le gouffre et le tumulte que cernait un silence inconnu à Fontranges, car il n’était déjà plus celui de la neige mais de la glace. Non seulement les parois des deux rives étaient

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