Page:Giraudoux - L’École des indifférents.djvu/146

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prêt pour la nuit : c’est le premier feu de l’automne ; elle a dû trouver, pour le faire couvrir, les dernières cendres de l’autre hiver.

La voilà à la porte, qui se retourne. De mes lèvres, je mime un long adieu qu’elle n’entendra point. Elle répond de même toute une phrase que contrarie et corrige son sourire. Et l’Architecte, au moment où elle sort, soulève sa traîne d’ombre et l’en recouvre au passage. Et, distraite, — tant pis si le feu prend chez moi, — elle ferme la porte à clef, du dehors.