Page:Giraudoux - La Première Disparition de Jérôme Bardini.djvu/83

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ne disait pas qu’on l’avait menacée, si elle continuait à se droguer, d’appeler le médecin. Elle redoutait peu les commissaires, les agents, mais à la vue d’un médecin serait rentrée sous terre, comme si il n’y avait à punir en ce monde que les attentats à la vie. On voulait la faire coudre. Elle ne savait pas. Elle savait juste un peu tatouer, mais n’avait pas de bonnes aiguilles. La tête du fermier quand, sur le dos et sur le ventre du fils, il aurait découvert le nom d’Indiana et quelques insultes à son adresse. Non, il n’était pas vrai qu’on puisse enlever un tatouage. Elle avait tout essayé pour celui-là… Qu’il regarde, il n’y avait personne dans la campagne à cette heure… Elle était tatouée au dragon…

Bardini avait regardé… Il n’était pas absolument satisfait de cette aventure, de cette fatalité de troisième ordre, de ce symbole périmé du serpent, qui mena-