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Page:Giraudoux - La Première Disparition de Jérôme Bardini.djvu/96

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qui croyait cette fois reconnaître un braconnier.

— Oui, oui, c’est Frédéric, pensait Bardini. C’est Barberousse et Cœur de Lion, C’est tout ce que tu voudras. C’est Jules et c’est Prosper. C’est Jean. C’est John. C’est Iahn, C’est Eyrick !

— C’est toi, Jérôme ?

Fontranges passa à la tête de la tombe, vint jusqu’au fourré, chercha comme on cherche le gibier démonté, celui que ce dernier prénom avait atteint, ne put rien voir. Bardini dût attendre une heure encore. Il fallait bien une heure pour que Fontranges, toujours lent, se décidât à quitter, après des visites à peu près également silencieuses, les vivants ou les morts.

Quand Fontranges fut redescendu vers le château, Bardini traversa le parc, déboucha au haut du bourg, juste derrière sa maison.