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Hélène.
Elle s’entraîne à ne rien sentir. Mais n’est pas douée.
Hécube.
Enfin, est-ce que tu m’entends, Polyxène ? Est-ce que tu me vois ?
La petite Polyxène.
Oh ! oui ! Je t’entends. Je te vois.
Hécube.
Pourquoi pleures-tu ? Il n’y a pas de mal à me voir et à m’entendre.
La petite Polyxène.
Si… Tu partiras…
Hécube.
Vous me ferez le plaisir de laisser désormais Polyxène tranquille, Hélène. Elle est trop sensible pour toucher l’insensible, fût-ce à travers votre belle robe et votre belle voix.
Hélène.
C’est bien mon avis. Je conseille à Andromaque de faire ses commissions elle-même. Embrasse-moi, Polyxène. Je pars ce soir, puisque tu y tiens.