Page:Giraudoux - Siegfried et le Limousin.djvu/68

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Elle me poussa, car je manquais de courage. J’aurais presque souhaité voir sortir le géant lui-même, le nain, l’homme à dix bras, la main unique. La porte s’était ouverte par une double glissière (S. V. K. était lié à l’Allemagne par le système des portes et des fenêtres) et, précédé de la fameuse ombre, je vis un homme regarder le couple inconnu qu’Ida et moi nous formions, je vis un être orné de tous les appendices que confère l’Allemagne quand on y plonge, un visage embelli de deux lunettes de fausse écaille, d’une dent en or, d’une barbe allemande coupée en pointe…

Je vis Forestier…