Page:Giraudoux - Simon le pathétique.djvu/127

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R vimunnn msromn n’ni : x.îmn 1 xg de tout près, pour avoir moins peur en le défendant... Il vit encore.

Amis professionnels, nous prenions les décir sions des amis qui hésitent, ceux qui dou- Q taient de leur bonheur nous le leur prouvions. Je mis à la porte un colonial huileux qui voulait épouser Gabrielle. Je Es interdire le père de Cécile, qui la ruinait. Aucun voyage ne nous etïrayait plus. Hélène m’accompagna jusqu’à Melun voir une vieille amie de mon grand-père, à laquelle on m’avait annoncé lors de mon en ; trée au collège ; elle m’attendait ; on la conservait depuis cinquante ans par une piqûre journalière, elle se demandait pourquoi ; pour

allonger sans doute, d’une seconde ou deux, la moyenne de la vie des Françaises et de l’amitié. Quelques lettres encore aux amis habitant hors ’ de France, quelques visites à des cimetières, et la semaine était terminée, et nous aurions dû laisser peu à peu nos amis éloignés redevenir invisibles, nos amis pauvres souffrir à nouveau de la pauvreté, nos amis mystiques sans miel et sans oiseaux. Mais Hélène était insatiable. Elle voulut que je connusse ses amies, leur otïrit à dîner et les réunit toutes. Ce fut une cohorte de provinciales, de Parisiennes, d’étrang·ères dont chacune