Page:Giraudoux - Simon le pathétique.djvu/67

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de sa jeunesse la dévisageait et lui demandait des comptes, avec des yeux sans complaisance, ~ des lèvres sans fard... Elle montait vite... Je cherchais ma Chaque soirée, chaque repas ~”°mœ8’ I était pour moi une aventure. Je cherchais ma fiancée... L’hiver approchait. Les jeunes filles étaient vêtues d’hermine, de ’ cygne. Dans les foyers, la flamme montait peu à peu, sous la sûre pression de chaleur distribuée dans la ville entière. Les voilettes enfin servaient et protégeaient contre la grêle quand les grêlons étaient trop gros, arrêtaient le givre. Les enfants, au retour de l’école, s’amusaient contre le trottoir à faire jaillir les étincelles de leurs souliers ferrés ; les plus habiles ne se déchaussaient même pas. Ce matin, des brouillards s’élevaient de la Seine, interdisant qu’on se fit signe d’un pont à l’autre ; ce soir, la pluie tombait du ciel par ’nappes soudaines, comme d’un plafond les platras, et les moineaux se réfugiaient au-dessous y des chapeaux chinois des cheminées, le bec vers la rue, à cause de la fumée. Plus de feuilles aux arbustes des squares ; les gardiens, pour n’avoir plus à· les balayer, cueillaient les dernières. Je cherchais... J’acceotais avec une arrière-